La Culture en Trompe-l'oeil

<< La réalité ne dépase plus la fiction, elle se fait trompe-l'oeil grâce à l'exhibitionnisme culturel contemprain. Nous perdons cette sensation que les choses elles-mêmes nous regardent. La liberté de notre regard devient l'illusion que nous nous faisons de notre puissance critique subjective, comme si nous étions capables de produire de la distanciation pour nous donner la preuve que nous avons encore des émotions. Qu' en est-il alors d'un regards sans qualité? De ce regard qui se laisse porter par la vision des choses malgré l'orientation du sens que lui imposent les modèles didactiques de perception? De ce regard qui se laisse encore séduire par l'indifférenciation souveraine? De ce regard pour lequel la vision demeure un acte magique? >>

À l'impératif de visibilité propre à la <>, Henri-Pierre Jeudy tente ici l'hypothèse d'un regard sans qualité qu'il balade, comme pour l'éprouver, dans l'espace public et dans celui des musées, qu'il porte sur la paysage, l'architecture et même le cinéma de Jacques Tati.