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Politiques de l'Image

Questions pour Jacques Rancière


  • Lettre Volée - Coll. Essays
  • by Adnen Jdey (s.l.d.)
Quelques-uns des meilleurs esprits, dont Rancière luimême - sans conteste le penseur français le plus écouté aujourd'hui -, discutent ici du devenir esthétique du monde et des enjeux politiques de l'image.

ISBN 9782873174040 | F | PB
€29,00
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Publisher Lettre Volée - Coll. Essays
ISBN 9782873174040
Author(s) Adnen Jdey (s.l.d.)
Publication date October 2013
Edition Paperback
Dimensions 210 x 150 mm
Pages 304
Language(s) French ed.
Description

Si la proposition essentielle qui anime depuis une quinzaine d'années les travaux de Jacques Rancière consiste simultanément à débusquer la tension entre les régimes éthique, représentatif et esthétique des arts, d'une part, et, d'autre part, à repérer les modalités du partage du sensible comme opération fondamentale du politique, c'est sans doute en fonction de ce nouage inextricable que l'image s'offre comme un terrain de prédilection pour penser, analyser et réarticuler le dicible, le visible et le pensable, les manières de faire et les manières d'être. Qu'il s'agisse de circuler à l'intérieur ou autour de l'image, de critiquer la société du spectacle, du règne du visuel et des emportements éplorés sur la fin des images ; de la définition d'un cinéma « politique » et de la prétendue coupure entre le cinéma classique et le cinéma moderne, de la notion d'« irreprésentable », des spécificités médiatiques et techniques censées assurer une « pureté » de l'image conforme à sa non moins prétendue ontologie, ou encore de la migration des images en mouvement des salles de projection vers les espaces d'exposition à la révolution numérique ou à la dématérialisation des oeuvres par l'image, la vigueur et la radicalité peu communes de la pensée de Jacques Rancière nous invitent, à chaque fois, à rendre l'image à ses opérations singulières comme à ses enjeux politiques.


Si la proposition essentielle qui anime depuis une quinzaine d'années les travaux de Jacques Rancière consiste simultanément à débusquer la tension entre les régimes éthique, représentatif et esthétique des arts, d'une part, et, d'autre part, à repérer les modalités du partage du sensible comme opération fondamentale du politique, c'est sans doute en fonction de ce nouage inextricable que l'image s'offre comme un terrain de prédilection pour penser, analyser et réarticuler le dicible, le visible et le pensable, les manières de faire et les manières d'être. Qu'il s'agisse de circuler à l'intérieur ou autour de l'image, de critiquer la société du spectacle, du règne du visuel et des emportements éplorés sur la fin des images ; de la définition d'un cinéma « politique » et de la prétendue coupure entre le cinéma classique et le cinéma moderne, de la notion d'« irreprésentable », des spécificités médiatiques et techniques censées assurer une « pureté » de l'image conforme à sa non moins prétendue ontologie, ou encore de la migration des images en mouvement des salles de projection vers les espaces d'exposition à la révolution numérique ou à la dématérialisation des oeuvres par l'image, la vigueur et la radicalité peu communes de la pensée de Jacques Rancière nous invitent, à chaque fois, à rendre l'image à ses opérations singulières comme à ses enjeux politiques.

Contributions de Jacques Rancière, Christian Ruby, Adnen Jdey, Eric Méchoulan, Jean-Louis Leutrat, Bruno Besana, Solange M. Guénoun, William J. Thomas Mitchell.