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Arthur Cravan
- Silvana
- Expo: 26/10/2017 - 28/01/2018, Musée Picasso, Barcelone
- by Sous la direction de Emmanuel Guigon
More Information
Publisher | Silvana |
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ISBN | 9788836637355 |
Author(s) | Sous la direction de Emmanuel Guigon |
Publication date | November 2017 |
Edition | Hardback |
Dimensions | 220 x 160 mm |
Illustrations | 200 col. & bw ill. |
Pages | 288 |
Language(s) | Eng./Fr. ed. |
Exhibition | Musée Picasso, Barcelone |
Description
Arthur Cravan de son vrai nom Fabian Avenarius Lloyd était à la fois aventurier, poète et boxeur. « Le colosse mystique » comme l’appelait sa femme Mina Loy, avait un physique imposant à la personnalité énigmatique. Neveu d’Oscar Wilde, il devient célèbre en créant la revue Maintenant en 1912. Il rédige entièrement les 5 numéros qu’il distribue lui-même dans la rue. Arthur Cravan publie des critiques littéraires et artistiques et multiplie les provocations. Cette exposition présente pour le première fois des tableaux qu’il aurait peint sous un autre pseudonyme : Edouard Archinard, exposée à la fameuse galerie Bernheim Jeune à Paris.
L’exposition s’attache à la période durant laquelle Cravan a séjourné à Barcelone. En Décembre 1915, il s’y installe et fait la connaisance de couples d’artistes tels que Juliette Roche et Albert Gleizes, Serge Charchoune et Helena Grunhoff, ou encore les Picabias. Pour gagner sa vie, il donne des cours de boxe dans un célèbre club et arbitre des combats. En mars 1916 avec l’arrivée du boxeur Jack Johson (le premier champion afroaméricain catégorie poids lourd du monde), la situation change rapidement. Chacun des deux hommes a soif de gloire et de notoriété, Johnson étant à la fin de sa carrière et Cravan souhaitant récolter de l’argent pour se rendre New-York. Le combat entre les deux hommes s’est tenu à Barcelone le 23 avril de la meme année. Battu par le champion du monde, Cravan s’avoue vaincu au 6ème round. Au cours de l’année 1916, il s’est rendu de nombreuses fois à Tossa de Mar sur la Costa Brava où se trouvaient ses amis Picabia et Maria Laurencin. On dit qu’il passait plus temps à boxer qu’à se consacrer à l’écriture en s’isolant dans sa tour d’ivoire. Fin 1916 il décide de partir aux Etats-Unis.
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