Germaine Richier

Germaine Richier (1902-1959) est une sculptrice française. Lors de sa rétrospective à la Fondation Maeght en 1996, on a écrit « qu'elle reste un des talents les plus méconnus en France, car on ne dispose pas de catalogue raisonné. » La parution de cet ouvrage tant attendu est un évènement majeur. Car Germaine Richier, « méconnue célèbre », est une artiste qui tient une place de premier plan dans la sculpture moderne. Dès son arrivée à Paris depuis sa Provence natale, sa sculpture est remarquée et suivie par le milieu artistique et par les connaisseurs. Unique élève particulière de Bourdelle, son maître et ami, elle a été reconnue de son vivant, exposée et collectionnée dans le monde entier. Rien de banal ni d'amusant dans son oeuvre, mais une certaine austérité, qu'elle a en commun avec son ami Giacometti ; et pourtant une fantaisie aussi, qui lui est propre. Leur monde commun, artistique et intellectuel, est celui du Montparnasse de l'avant-guerre. Comme Giacometti, elle échappe à l'occupation en se réfugiant en Suisse. Elle revient à Paris en 1946. Ses formes singulières, originales, hybrides, greffées, ses « étranges créatures » restent à découvrir par le grand public : Homme-forêt, Araignée, Mante, Sauterelle, Cigale, Femme-coq, voisinent avec la Feuille, l'Ogre, Diabolo. Si Germaine Richier ne renonce jamais à la figure, celle-ci, chez elle, est en perpétuelle mutation.

Germaine Richier (1902-1959) est une sculptrice française. Lors de sa rétrospective à la Fondation Maeght en 1996, on a écrit « qu'elle reste un des talents les plus méconnus en France, car on ne dispose pas de catalogue raisonné. » La parution de cet ouvrage tant attendu est un évènement majeur. Car Germaine Richier, « méconnue célèbre », est une artiste qui tient une place de premier plan dans la sculpture moderne. Dès son arrivée à Paris depuis sa Provence natale, sa sculpture est remarquée et suivie par le milieu artistique et par les connaisseurs. Unique élève particulière de Bourdelle, son maître et ami, elle a été reconnue de son vivant, exposée et collectionnée dans le monde entier. Rien de banal ni d'amusant dans son oeuvre, mais une certaine austérité, qu'elle a en commun avec son ami Giacometti ; et pourtant une fantaisie aussi, qui lui est propre. Leur monde commun, artistique et intellectuel, est celui du Montparnasse de l'avant-guerre. Comme Giacometti, elle échappe à l'occupation en se réfugiant en Suisse. Elle revient à Paris en 1946. Ses formes singulières, originales, hybrides, greffées, ses « étranges créatures » restent à découvrir par le grand public : Homme-forêt, Araignée, Mante, Sauterelle, Cigale, Femme-coq, voisinent avec la Feuille, l'Ogre, Diabolo. Si Germaine Richier ne renonce jamais à la figure, celle-ci, chez elle, est en perpétuelle mutation.