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La plénitude du vide, Art du bambou au Japon
- Silvana
- Expo: 27/7/2024 - 6/1/2025, Musée départemental des arts asiatiques, Nice
- by Philippe Boudin, Hélène Kessous
More Information
Publisher | Silvana |
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ISBN | 9788836657186 |
Author(s) | by Philippe Boudin, Hélène Kessous |
Publication date | August 2024 |
Edition | Hardback |
Dimensions | 280 x 230 mm |
Illustrations | 247 col.ill. | 110 col. & bw ill. |
Pages | 256 |
Language(s) | Fr. edition |
Exhibition | Musée départemental des arts asiatiques, Nice |
Description
Selon un adage, l'homme asiatique ne serait pas ce qu'il est sans cette graminée à la tige creuse : le bambou. Au quotidien, son emploi est quasiment sans limites et ses qualités physiques sont un « cadeau des dieux ». Le bambou est également omniprésent dans les arts asiatiques, particulièrement chinois, coréens et japonais. Au Japon, il domine les thématiques dans le domaine de la peinture, kakemono et paravent en particulier, de la poésie - tant d'haikus lui sont dédiés - et de l'héraldique.
L'usage du bambou est très ancien : on trouve les tout premiers objets en lamelles de bambou dès 14 000 av. J.-C. Mais c'est au Japon, à la période Kamakura (1185-1333) que commence un développement notable de l'artisanat de la vannerie, en lien avec l'art du thé, venu de Chine, et sa cérémonie. Une fascination naît alors pour les objets et ustensiles chinois, que l'on collectionne et dont on observe les formes et les techniques pour mieux se les approprier, puis les développer. Jusqu'au milieu du XIXe siècle, les fabricants de paniers pour les arrangements floraux étaient de simples artisans anonymes. Mais dès le milieu de ce siècle, les kagoshi (vanniers) affirment leur personnalité dans la production d'objets toujours plus fins et plus audacieux, s'émancipent du vocabulaire de formes chinois, et commencent à signer leurs créations, affirmant ainsi leur qualité d'artiste. Ce volume retrace cette extraordinaire aventure artistique, de 1850 à nos jours.
À SAVOIR/POINTS FORTS:
Ces dernières années le public occidental - mais également japonais - a découvert ou redécouvert un art méconnu: la vannerie japonaise de bambou. Plusieurs expositions ont suscité un engouement inattendu: Japanese Bamboo Art au MET de (2017-2018), suivie de près par Art du Bambou au Japon, au musée du quai Branly, à Paris (2018-2019).
Matériau fondamental de la culture asiatique, utilisé en architecture et en peinture, comme pour le jardinage, la fabrication de mobilier et d'accessoires, cette plante a façonné l'imaginaire, l'esthétique et la vie quotidienne des peuples asiatiques, en particulier au Japon où le bambou représente, par la pureté de ses lignes, l'équilibre et l'harmonie.
Le renouveau, au XIXe siècle, d'une cérémonie du thé dont les arrangements floraux utilisaient des récipients en bambou, a favorisé la créativité d'artistes raffinés et merveilleusement inventifs. Aujourd'hui encore, la vannerie japonaise en bambou procure à certains de ses créateurs, passés maîtres dans le tressage de la fibre, le prestigieux statut de Trésors nationaux vivants. Parfois dénuées de toute fonctionnalité, les vanneries les plus contemporaines se muent en véritables sculptures, ouvrant ainsi un champ artistique d'une profonde originalité.
Exposition: du 27 juillet 2024 au 6 janvier 2025, Musée départemental des arts asiatiques de Nice.
La plénitude du vide, Art du bambou au Japon