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Georges Rouault

Paysages


  • Snoeck Publishers (FR)
  • Expo: 4/7/2009 - 12/10/2009, L'Annonciade, Musée de Saint-Tropez
Jamais jusqu'alors l'oeuvre de Rouault n'avait été abordé sur ce seul plan, tant l'image que nous avons de sa peinture fait référence aux filles, aux juges, aux clowns. L'exposition parcourt tout l'oeuvre peint de Rouault depuis ses premiers paysages dès 1897 jusqu'aux derniers en 1958, date de sa mort. Plus de 60 tableaux venant de collections publiques (France, Suisse, Belgique, Japon) et privées et avec le concours de la Fondation Rouault permettront de découvrir l'ensemble de ce thème.

ISBN 9789053497647 | F | HB
€28,00
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Publisher Snoeck Publishers (FR)
ISBN 9789053497647
Publication date July 2009
Edition Hardback
Dimensions 280 x 220 mm
Illustrations 100 col.ill.
Pages 144
Rights not F
Language(s) French ed.
Exhibition L'Annonciade, Musée de Saint-Tropez
Description

L'exposition parcourt tout l'oeuvre peint de Rouault depuis ses premiers paysages dès 1897 jusqu'aux derniers en 1958, date de sa mort.
Plus de 60 tableaux venant de collections publiques (France, Suisse, Belgique, Japon) et privées et avec le concours de la Fondation Rouault permettront de découvrir l'ensemble de ce thème.

Les premières séries de paysages attestent de sa fascination pour les grands maîtres anciens, des primitifs à Giorgione, Poussin . (La Rixe, 1897, La Seine, 1900).
Ce thème est repris dans les années 1910, rapidement esquissées selon la technique mixte mise au point antérieurement, ses banlieues vides montrent des arbres dénudés dans un espace indéterminé, traversées parfois par de petits personnages courbés et compacts. Rouault précise : « un arbre sur le ciel a le même intérêt, caractère, et la même expression que la figure humaine. » (Lettre à André Suarès, 1927). La coloration sociale n'est pas absente : le paysage accueille les laissés-pour-compte, les fugitifs, les Romanichelles, qui rappellent les émigrants ou les fugitifs d'un Daumier : même tonalité sourde et terreuse, silhouettes errantes, en cortège. Là où Daumier, dans un élan lyrique, exacerbe la peine et la souffrance, Rouault évoque avec retenue le drame humain dans son universalité (Hiver, 1913, La Péniche, 1909).
Enfin dans les années trente, le paysage se transforme en « pastorale chrétienne » à la composition rigoureuse et éblouissante de couleurs. Abandonnant les lavis d'aquarelle et d'encres pour la peinture à l'huile épaisse et mate, il donne au paysage une atmosphère apaisée et sereine (La fuite en Egypte, 1938, Pastorale chrétienne, 1945). « Les paysages sacrés sont des pastorales bibliques, orientales parfois. Des astres fulgurants sombrent dans des ciels bleus de nuit. De petits personnages errent de-ci, de-là, au bord d'un fleuve, sur une vague route, entre des constructions sans âge ni style. Ils n'ont pas de nimbe, mais leur sainteté ne fait aucun doute. Ils se penchent l'un vers l'autre et se murmurent dans le soir des paroles importantes » (Texte inédit de Georges Chabot).


L'exposition parcourt tout l'oeuvre peint de Rouault depuis ses premiers paysages dès 1897 jusqu'aux derniers en 1958, date de sa mort.
Plus de 60 tableaux venant de collections publiques (France, Suisse, Belgique, Japon) et privées et avec le concours de la Fondation Rouault permettront de découvrir l'ensemble de ce thème.

Les premières séries de paysages attestent de sa fascination pour les grands maîtres anciens, des primitifs à Giorgione, Poussin . (La Rixe, 1897, La Seine, 1900).
Ce thème est repris dans les années 1910, rapidement esquissées selon la technique mixte mise au point antérieurement, ses banlieues vides montrent des arbres dénudés dans un espace indéterminé, traversées parfois par de petits personnages courbés et compacts. Rouault précise : « un arbre sur le ciel a le même intérêt, caractère, et la même expression que la figure humaine. » (Lettre à André Suarès, 1927). La coloration sociale n'est pas absente : le paysage accueille les laissés-pour-compte, les fugitifs, les Romanichelles, qui rappellent les émigrants ou les fugitifs d'un Daumier : même tonalité sourde et terreuse, silhouettes errantes, en cortège. Là où Daumier, dans un élan lyrique, exacerbe la peine et la souffrance, Rouault évoque avec retenue le drame humain dans son universalité (Hiver, 1913, La Péniche, 1909).
Enfin dans les années trente, le paysage se transforme en « pastorale chrétienne » à la composition rigoureuse et éblouissante de couleurs. Abandonnant les lavis d'aquarelle et d'encres pour la peinture à l'huile épaisse et mate, il donne au paysage une atmosphère apaisée et sereine (La fuite en Egypte, 1938, Pastorale chrétienne, 1945). « Les paysages sacrés sont des pastorales bibliques, orientales parfois. Des astres fulgurants sombrent dans des ciels bleus de nuit. De petits personnages errent de-ci, de-là, au bord d'un fleuve, sur une vague route, entre des constructions sans âge ni style. Ils n'ont pas de nimbe, mais leur sainteté ne fait aucun doute. Ils se penchent l'un vers l'autre et se murmurent dans le soir des paroles importantes » (Texte inédit de Georges Chabot).


L'exposition parcourt tout l'oeuvre peint de Rouault depuis ses premiers paysages dès 1897 jusqu'aux derniers en 1958, date de sa mort.
Plus de 60 tableaux venant de collections publiques (France, Suisse, Belgique, Japon) et privées et avec le concours de la Fondation Rouault permettront de découvrir l'ensemble de ce thème.

Les premières séries de paysages attestent de sa fascination pour les grands maîtres anciens, des primitifs à Giorgione, Poussin . (La Rixe, 1897, La Seine, 1900).

Ce thème est repris dans les années 1910, rapidement esquissées selon la technique mixte mise au point antérieurement, ses banlieues vides montrent des arbres dénudés dans un espace indéterminé, traversées parfois par de petits personnages courbés et compacts. Rouault précise : « un arbre sur le ciel a le même intérêt, caractère, et la même expression que la figure humaine. » (Lettre à André Suarès, 1927). La coloration sociale n'est pas absente : le paysage accueille les laissés-pour-compte, les fugitifs, les Romanichelles, qui rappellent les émigrants ou les fugitifs d'un Daumier : même tonalité sourde et terreuse, silhouettes errantes, en cortège. Là où Daumier, dans un élan lyrique, exacerbe la peine et la souffrance, Rouault évoque avec retenue le drame humain dans son universalité (Hiver, 1913, La Péniche, 1909).

Enfin dans les années trente, le paysage se transforme en « pastorale chrétienne » à la composition rigoureuse et éblouissante de couleurs. Abandonnant les lavis d'aquarelle et d'encres pour la peinture à l'huile épaisse et mate, il donne au paysage une atmosphère apaisée et sereine (La fuite en Egypte, 1938, Pastorale chrétienne, 1945). « Les paysages sacrés sont des pastorales bibliques, orientales parfois. Des astres fulgurants sombrent dans des ciels bleus de nuit. De petits personnages errent de-ci, de-là, au bord d'un fleuve, sur une vague route, entre des constructions sans âge ni style. Ils n'ont pas de nimbe, mais leur sainteté ne fait aucun doute. Ils se penchent l'un vers l'autre et se murmurent dans le soir des paroles importantes » (Texte inédit de Georges Chabot).

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