My Cart

loader
Loading...

Redécouvrir Le Vitrail au XIXe Siècle

Louis-Germain Vincent-Larcher


  • Snoeck Publishers (FR)
  • Expo: 2/6/2017 - 31/12/2017, L’Hôtel Dieu le Comte, Troyes
Créateur et un restaurateur de vitraux prolifique, Louis-Germain Vincent-Larcher (1816-1894) est intervenu dans une centaine d'églises de l'Aube. En 2017, le Département de l'Aube lui consacre une exposition sous l'égide de sa Cité du vitrail. L'atelier du maître-verrier sera évoqué - et les dernières recherches sur le vitrail du XIXe siècle, mises en lumière.

Link to the exhibition or more info
Click here
ISBN 9789461613851 | F | PB+
€29,00
at this moment not in stock
Quantity
More Information
Publisher Snoeck Publishers (FR)
ISBN 9789461613851
Publication date June 2017
Edition Paperback with flaps
Dimensions 280 x 245 mm
Illustrations 216 col.ill.
Pages 336
Language(s) French ed.
Exhibition L’Hôtel Dieu le Comte, Troyes
Description

Catalogue d'exposition portée par la Direction des archives et du patrimoine et organisée par la Cité du vitrail de Troyes Elle se tiendra à l'Hôtel-Dieu-le-Comte de Troyes, du 2 juin au 31 décembre 2017. Créateur et un restaurateur de vitraux prolifique, Louis-Germain Vincent-Larcher (1816-1894) est intervenu dans une centaine d'églises de l'Aube. En 2017, le Département de l'Aube lui consacre une exposition sous l'égide de sa Cité du vitrail. L'atelier du maître-verrier sera évoqué - et les dernières recherches sur le vitrail du XIXe siècle, mises en lumière.

La France est le pays du monde qui conserve le plus de vitraux anciens. Paradoxalement, pendant longtemps l'étude du vitrail a fait figure, dans ce pays, de parent pauvre de l'histoire de l'art. La présence de fortes personnalités et un débat d'idées autour d'un recensement du vitrail ont été nécessaires tout au long du XX siècle pour que ce patrimoine trouve sa place dans l'historiographie et s'affirme dans le cœur des historiens de l'art.

C'est au cours du XIXe siècle que les verrières de Paris acquirent un statut d'œuvre d'art qu'il convenait de protéger. Il faut en effet attendre le regain d'intérêt pour le moyen âge, grâce aux romantiques, pour que l'on se tourne de nouveau vers cet art qui avait contribué à la splendeur des cathédrales. En Angleterre, les préraphaélites sont les premiers à ranimer les grandes traditions du vitrail, de Walter Crane à William Morris, d'Edward Burne5Jones à Christopher Wall. En France, avec les grandes campagnes de conservation et de restaurations d'édifices initiées par Prosper Mérimée et continuées par Viollet-le-Duc, on redécouvre le savoir-faire médiéval (manufactures de Choisyle-Roi, Clermont-Ferrand, Le Mans), et de nouveaux procédés sont tentés, comme la peinture sur de grandes glaces (Manufacture de Sèvres, Chapelle royale de Dreux), ce qui permet de replacer des vitraux dans les édifices restaurés, mais aussi de réaliser des créations pour les édifices contemporains. Le XIXe siècle créera du vitrail néo-gothique et imitant le style de la Renaissance (à Chartres église St Aignan, St Pierre). ?À la fin du XIXe siècle apparaissent de nouveaux types de verres, les verres opalescents ou “américains”, les verres imprimés d'un relief (verres «cathédrale »), ou encore les verres “antiques” (amélioration du verre soufflé dont on accentue les défauts et la structure), et donc de nouveaux types de vitraux qui correspondront au style art nouveau, puis art déco alors en faveur.