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L'Ancien Bagne du Port de Nice

Ombres et Lumières d'un Monument


  • Snoeck Publishers (FR)
Réhabilité par le conseil départemental des Alpes-Maritimes, l'ancien bagne du port de Nice devient une galerie d'art ! L'occasion pour publier une petite monographie de ce haut lieu de l'histoire de la cité azuréenne. Des années 1970 à 1990, on peut voyager à travers les clichés des stars et grands noms de cette époque: Dalida, Claude François, Hitchcock, Agatha Christie, Picasso… Les galères sont le plus ancien bâtiment du port de Nice.

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ISBN 9789461613912 | F | HB
€12,00
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Publisher Snoeck Publishers (FR)
ISBN 9789461613912
Publication date June 2017
Edition Hardback
Dimensions 218 x 218 mm
Illustrations 100 col. & bw ill.
Pages 96
Language(s) French ed.
Description

Réhabilité par le conseil départemental des Alpes-Maritimes, l'ancien bagne du port de Nice devient une galerie d'art ! L'occasion pour publier une petite monographie de ce haut lieu de l'histoire de la cité azuréenne. Des années 1970 à 1990, on peut voyager à travers les clichés des stars et grands noms de cette époque: Dalida, Claude François, Hitchcock, Agatha Christie, Picasso… Les galères sont le plus ancien bâtiment du port de Nice. Construit vers 1750, c'est d'abord un môle, un entrepôt et un atelier de réparation. En 1802, il est transformé en bagne par les Français et le restera sous la bannière sarde jusqu'en 1850. Derrière les imposants murs de l'édifice, qu'on appelait en tremblant « Lou Barri-Lonc », des générations de bagnards et de forçats - pour la plupart des militaires condamnés pour désobéissance ou désertion - vivent dans des conditions inhumaines. Le jour, ils creusent le bassin Lympia ou le chemin reliant le port à la ville. La nuit, ils dorment les pieds enchaînés, entassés les uns sur les autres. Épidémies, brimades, bagarres : on sort rarement vivant de « Lou Barri-Lonc ». À partir de 1826, la monarchie sarde y réalise d'importants travaux pour améliorer les conditions de vie des détenus et des gardiens. En 1852, les bagnes sont supprimés en France. En 1860, l'administration française reprend le bâtiment et en fait une prison, la deuxième de Nice après le Sénat. C'est une maison de correction qui accueille les hommes comme les femmes pour des peines de moins d'un an. Le lieu ferme définitivement ses geôles en 1887.