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Nord-Ubangi

L'État-Zaïre englué dans l'identité ethnique de Mobutu


  • Africamuseum Tervuren (KMMA)
  • by Jean Omasombo Tshonda (éd.) et al.
Située aux confins nord de la République démocratique du Congo, avec la rivière Ubangi formant sa frontière naturelle avec la République centrafricaine, la province du Nord-Ubangi s'étend sur 56 644 km2. Jusqu'à l'indépendance du pays en 1960, son espace était occupé par de petits villages autour de Molegbe, siège du diocèse catholique. C'est une région rurale habitée par un peu plus d'un million d'habitants occupés par des activités agricoles, de pêche, de chasse et de petit commerce.

ISBN 9789492669629 | F
€29,00
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Publisher Africamuseum Tervuren (KMMA)
ISBN 9789492669629
Author(s) Jean Omasombo Tshonda (éd.) et al.
Publication date January 2020
Dimensions mm
Pages 546
Language(s) French ed.
extra information "Monographies des provinces de la République démocratique du Congo" vol 13
Description

Située aux confins nord de la République démocratique du Congo, avec la rivière Ubangi formant sa frontière naturelle avec la République centrafricaine, la province du Nord-Ubangi s'étend sur 56 644 km2. Jusqu'à l'indépendance du pays en 1960, son espace était occupé par de petits villages autour de Molegbe, siège du diocèse catholique. C'est une région rurale habitée par un peu plus d'un million d'habitants occupés par des activités agricoles, de pêche, de chasse et de petit commerce. Si ce n'était l'avènement au pouvoir de Mobutu, elle serait demeurée un arrière-pays en périphérie. En accédant à la tête de l'État congolais en 1965, Mobutu entama une restructuration locale qui aboutit à la création en 1977 du nouveau district du Nord-Ubangi en faveur duquel il avait soutiré aux anciens districts de l'Ubangi et de la Mongala les territoires où ses frères ethniques étaient représentatifs en nombre.

On a tendance à limiter l'occupation du Nord-Ubangi aux Ngbandi, on trouve en fait bien d'autres groupes dans la province : les Ngbaka, Banda, Ngombe, Mbanza et Pagebete (dits aussi Gezons). Mais il est vrai que les Ngbandi qui s'étendent de la rivière Dua au sud dans le territoire de Businga jusqu'au nord-est chez les Lite-Bala du secteur Wapinda dans le territoire de Yakoma occupent à eux seuls plus de la moitié de la province. Davantage que favoriser les Ngbandi, Mobutu chercha alors à élever ses propres origines, à la fois lignagères et familiales restreintes comme pour mieux les assumer. La construction de Gbado-Lite commença dès 1967 sur la terre natale de ses parents qui appartenaient au clan Lite-Nyama (ou Lite de la savane), distincts des Lite-Bala (ou Lite de la forêt). Les différentes branches au sein des mêmes clans se reconnaissent aux spécificités locales (intonations linguistiques, mots additionnels de vocabulaire…) liées à leur propre histoire et à leur dispersion géographique. Cette monographie tente de les identifier, en tout cas les principaux. Gbado-Lite fut rapidement dotée d'infrastructures urbaines et industrielles : Mobutu eut réellement l'ambition d'en faire la nouvelle capitale du Zaïre et le siège de toutes les institutions du pays. Aussi inattendue et rapide fut son ascension, aussi fulgurante fut sa déchéance. Les pillages qui suivirent la chute de Mobutu en mai 1997 furent particulièrement marqués à Gbado-lite où depuis des années le luxe côtoyait le dénuement. C'est tout le patrimoine local de Mobutu et les infrastructures qui y passèrent. Aujourd'hui, l'économie de Gbado-lite est presqu'éteinte mais la fin du régime et la mort de son fondateur n'auront pas fait disparaître l'entité politico-administrative du Nord-Ubangi, devenue depuis lors une province. Au milieu des vestiges, là où le spectre de Mobutu se balade toujours, les habitants se débrouillent. Dans le centre, quelques entreprises dans les domaines des télécommunications notamment fonctionnent, des parcelles d'anciennes plantations sont exploitées de manière artisanale, et l'on note des activités forestières. Quant au commerce à Gbado-Lite et dans la région, il n'a jamais cessé : celui, frontalier, avec la RCA mais aussi, en interne, depuis et vers Yakoma et Businga. Orienté davantage vers la Centrafrique que vers son pays, le Nord-Ubangi est emblématique des zones enclavées aux extrémités du pays. En somme, le poids de son histoire récente étroitement liée à Mobutu et à son dispositif de pouvoir se ressent toujours à travers le vécu de la province et dans les relations que celle-ci entretient avec le pouvoir national.


À commencer par le trona (1773) et le préhnite (1788), un grand nombre d'espèces minérales ont été décrites à partir de spécimens provenant de localités africaines, dont de fameux sites miniers tels que Tsumeb, en Namibie, et Shinkolobwe, en RD Congo. Cet ouvrage offre une première révision systématique, axée sur l'historique de leur description, des minéraux dont la localité type se situe en Afrique. Il reprend, organisés par pays, tous les minéraux valides, ainsi que les minéraux non valides, les composés non nommés à potentiel d'espèces minérales, et les minéraux dont la localité type n'est pas africaine mais dont l'historique de description comprend une étude de spécimens africains. Trois annexes étendent la révision aux minéraux décrits pour les météorites trouvés en Afrique, à la minéralogie type des territoires insulaires d'États non africains, et aux types de roches définis pour des localités africaines. Partout, le livre vise à attirer l'attention sur la minéralogie type des pays africains en tant qu'aspect spécifique de leur héritage naturel, qui mériterait d'être plus largement connu.


Le Dr Florias Mees est un géologue travaillant au Musée royal de l'Afrique centrale depuis 2007. En sa qualité de chercheur, ses publications portent sur toute une série de sujets, utilisant généralement des caractéristiques minéralogiques comme importante source d'informations ; parallèlement, en tant que conservateur, il est responsable des collections du département de géologie de l'institution. Il a notamment été chargé de la création de la partie minérale de l'exposition permanente actuelle du musée, installée en 2018.


Starting with trona (1773) and prehnite (1788), many minerals have been described as new species for localities in Africa, including some famous mining sites such as Tsumeb in Namibia and Shinkolobwe in the DR Congo. This book offers a first systematic review of minerals with African type localities, focusing on the history of their description. Organized by country, all valid minerals are covered, but also non valid minerals, unnamed compounds with mineral species potential, and minerals with non-African type localities whose description history involves the study of specimens from Africa. Three annexes extend the review to minerals described for meteorites found in Africa, to the type mineralogy of island territories of non-African nations, and to named rock types defined for African localities. Overall, the book aims to draw attention to the type mineralogy of African countries as a specific aspect of their natural heritage, which deserves to be more widely known.


Dr. Florias Mees is a geologist, working at the Royal Museum for Central Africa as researcher and curator since 2007. As a researcher, he has published on a range of subjects, generally using mineralogical characteristics as important source of information. As curator, he is responsible for the collections of the Geology Department. He was in charge of creating the mineral exhibit that is part of the current permanent exposition of the museum, which was installed in 2018.

Nord-Ubangi

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