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Daniel Turner
- MACS - Grand Hornu
- Expo : 15/12/2024 - 06/04/2025, MACs, Musée des Arts Contemporaine au Grand-Hornu
More Information
Publisher | MACS - Grand Hornu |
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ISBN | 9782930368887 |
Publication date | January 2025 |
Edition | Paperback |
Dimensions | 280 x 220 mm |
Illustrations | throughout col.ill. |
Pages | 64 |
Language(s) | Eng/ French edition |
Exhibition | MACs, Musée des Arts Contemporaine au Grand-Hornu |
Description
For more than ten years, American artist Daniel Turner has worked from disused sites, their infrastructures still charged with the human presence of former occupants or users. In this context, a 'site' is a location of an industrial activity (factory, laboratory, etc.) or a so-called total institution?(psychiatric hospital, prison, etc.). These sites are harsh and inhospitable, almost unbearable to inhabit, but they nevertheless powerfully lure the artist, who turns to them to explore their aesthetic resources. He then removes various objects, materials or equipment abandoned in the bowels of the site, either to be exhibited as is or to undergo reduction or transformation processes. Turner's predilection for metals, linked in part to his father's profession (a shipyard welder and scrap-metal merchant), makes him not unlike the alchemist seeking to convert lead into gold, to sublimate waste and to 'make the invisible visible' - the invisible being the soul of an object, the atmosphere of a place, the spirit of a material. For his first museum exhibition in Belgium, Daniel Turner has turned to a highly charged site: the former Forest Prison (Prison de Forest, 1910-2022).
Depuis une dizaine d'années, l'artiste américain Daniel Turner travaille à partir de sites désaffectés dont les infrastructures sont encore chargées de la présence humaine des anciens occupants ou usagers. Dans ce contexte, il faut entendre par «?site?» le lieu d'implantation d'une activité industrielle (usine, laboratoire…) ou d'une institution dite «totale» (hôpital psychiatrique, prison…). Rudes et inhospitaliers, à la limite invivables, ces sites exercent néanmoins une forte attirance sur l'artiste qui se tourne vers eux pour en sonder les ressources esthétiques. Divers objets, matériaux ou équipements abandonnés dans les entrailles du lieu sont ainsi prélevés en vue d'être exposés tels quels, ou traités par divers procédés de réduction ou de transformation. La prédilection de l'artiste pour les métaux, liée en partie au métier de son père (soudeur sur un chantier naval et ferrailleur), le rapproche de l'alchimiste qui cherche à transformer le plomb en or, à sublimer le rebut et à «rendre visible l'invisible» : l'âme des objets, l'atmosphère des lieux, l'esprit des matières. Pour sa première exposition muséale en Belgique, Daniel Turner s'est tourné vers un site extrêmement chargé : l'ancienne prison de Forest (1910-2022).
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